MAGOURIC
   
  LONGS
MéTRAGES
  Romaine par moins trente
  Les liens du sang
  Qui perd Gagne
  A+ Pollux
  Froid comme l'été
Mille Millièmes
  J'ai tué clémence Acéra

Du Poil sous les roses
  Les yeux brouillés
  Nos Vies heureuses
  Mille Bornes
  Romaine
  L'arrière Pays
  Mauvais Genre
  J'irai au Paradis car l'enfer est ici
  A Toute vitesse
  Au Petit Marguery
  Un Type Bien
 

LES COURTS MéTRAGES PRODUITS PAR MAGOURIC


   Qui perd gagne !
 

DVD
PHOTOS
  B.A.

 

 
 

FICHE TECHNIQUE


> Date de sortie :
23/06/2004
> Durée :
1h32
> Format :
Scope
> Réalisateur :
Laurent Bénégui
> Scénario :
Laurent Bénégui, Guy Zilberstein, Alexia de Oliveira Gomes

> Comédiens :
Jacques
Thierry Lhermitte, Angèle Elsa Zylberstein, Brinchet Jean-Pierre Malo, Vaudier Maurice Bénichou, Albert Samir Guesmi, Joseph Come Levin, Directeur des RG Michel Aumont, Chef Labo Philippe du Janerand, Louvin Alain Beigel, La psychologue Catherine Ferran

> Musique : Laurent Coq   Arrèter la musique

> Producteurs : Sidonie Dumas, Daniel Whurmann
> Production :
Gaumont/Magouric, Productions/M6 Films
> Distribution :
Gaumont Buena Vista International
> Directeur de Production :
Jean-Christophe Colson
> 1er Assistant réalisateur :
Alexandra Denni
> Scripte : Estelle Bault
> Directeur de la photo :
Gérard Simon
> Photographe de plateau :
Odilon Dimier
> Chef Monteu : r Nathalie
Langlade
> Chef opérateur du son :
Frédéric de Ravignan
> Mixeur :
Cyril Holtz
> Chef Décorateur :
Jacques Bufnoir
> Chef costumière :
Karen Serreau
> Chef Maquilleuse:
Sophie Landry
> Régisseur Général :
Emmanuel Doucet

RéSUMé

Jacques est un joueur professionnel qui a fait un peu désordre dans les casinos. Angèle, elle, est capitaine des renseignements généraux, directrice de la brigade des jeux. Ils vivent depuis quelques années une liaison secrète. Un jour, Serge Vaudier, un obscur professeur de mathématiques, gagne au loto deux fois de suite, en prétendant avoir trouvé une théorie infaillible. Plus personne ne joue et l'Etat croupier vacille. Les renseignements généraux n'ont que quelques jours pour démasquer l'imposteur. Statistiquement, personne ne peut gagner au loto deux fois de suite sans avoir triché. Par les moyens traditionnels, on ne trouve rien, et Angèle est forcée de faire appel à un joueur, le seul qui puisse entrer dans la psychologie de Serge Vaudier et le confondre. C'est là que Jacques entre en jeu.

 
 
 

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Deuxième collaboration à Magouric avec Daniel Whurmann, qui est le maître d'œuvre de la production de mon quatrième long-métrage. Je me retrouve, en tant que gérant de Magouric, être l'employeur de Daniel qui, en tant que producteur, est mon employeur sur le film.

Heureusement notre complicité est sans faille et nous trouvons un juste équilibre, chacun ayant suffisamment d'autorité et de respect pour adopter avec l'autre la bonne conduite au bon moment. Néanmoins la conduite générale des affaires de Magouric, et notamment le développement des prochains projets, m'empêche d'être concentré autant que je le voudrai sur Qui perd Gagne !

C'est le film le plus lourd que j'ai eu à réaliser (7,6 millions d'euros), Un Type bien avait coûté 1,5 millions ; Au Petit Marguery 2,7 millions et Mauvais Genre 4 millions.

 

Au départ cette histoire commence comme un conte de fées : je propose le scénario à Patrick Bruel qui accepte de jouer le rôle principal, puis le projet séduit Sidonie Dumas à Gaumont et suscite l'engouement de Lionel Amant, directeur de M6 Films, qui entraîne sa chaîne dans le projet. Je choisis Elsa Zylberstein pour être la partenaire de Patrick Bruel et nous commençons la préparation du film. Une date de tournage est arrêtée, car nous ne doutons pas de la participation de Canal + à la production du film. Qui perd Gagne est le quinzième film que je produis et Canal a participé les quatorze premières fois. Je suis convoqué par Daniel Whurmann dans son bureau qui m'annonce la nouvelle qui vient de tomber : Canal + refuse le film aux motifs qu'il est trop cher et qu'ils n'ont pas l'engouement artistique nécessaire. Gaumont nous confirme que dans ce cas, ils ne combleront pas le gap laissé dans le financement. Nous n'avons pas d'autre solution que d'arrêter la production. Et je dois pour la première fois annoncer à toute une équipe qu'elle est débarquée en cours de route. Je préviens également mes deux acteurs, la veille de notre première séance de travail à trois. Dès le lendemain, nous repartons à l'attaque Daniel et moi pour diminuer le budget du film, et essayer de convaincre à nouveau. Mais dans la foulée je perds Patrick Bruel. C'est donc un film nouveau qu'il faut réinventer. Cela va prendre deux ans. Avec un scénario allégé, et finalement meilleur, Daniel Whurmann contacte Thierry Lhermitte qui lit assez rapidement et demande à me rencontrer. Au cours d'un déjeuner il accepte de faire le film. Elsa Zylberstein est toujours de la partie. L'intérêt de Gaumont est rescussité et M6 est toujours présent. Cette fois Canal + accepte le film dans sa nouvelle version artistique et financière (5,5 millions d'euros). Une préparation reprend. Celle-ci ne s'arrêtera pas et le film est tourné. Il sort pendant la fête du cinéma et atteint pratiquement cinq cent mille entrées. Je sors épuisé par cette aventure, j'ai envie d'écrire un roman, et le retour à Magouric n'est pas évident.

 

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TéléCinéObs - Gilles Verdiani
Les deux comédiens principaux insufflent vitalité et finesse à une mise en scène soignée mais prudente. Le couple fonctionne à merveille -genre Cary Grant et Audrey Hepburn- et le récit est habilement mené. On se prend à rêver à une suite.

Le Monde - Jean-Luc Douin :
Cette comédie à l'américaine, fourrée d'un rebondissement final, bénéficie de dialogues plus tenus que la moyenne (Laurent Bénégui est également romancier) et Elsa Zylberstein démontre qu'elle a le knack hollywoodien.

Cine Live - Laurent Djian
La vie selon Laurent Bénégui s'apparente à un vaste terrain de jeu, à un poker géant d'où seuls les bluffeurs retors et aguerris sortiront victorieux. La manière dont il mène sa partie réjouit d'emblée par sa joyeuse habileté, déballant son tapis vert non dans un casino d'une noirceur Scorsesienne, mais dans une ambiance ouvertement ludique. On se croirait un peu dans un David Mamet badin, d'une élégance décontraction à la Ocean's eleven. Ce ton fantaisiste s'accompagne d'une règle d'or : nous manipuler, grâce à un récit bétonné, jusqu'à l'ultime minute. Ainsi Jacques (Lhermitte, suave), un Kasparov de l'arnaque, a toujours quinze coups d'avance sur ses adversaires (et sur nous, d'où notre plaisir). Ne pas se fier, donc, à sa dégaine d'as déchu, avec sa claudication et ses costards élimés. Le réalisateur aime à souligner les multiples paradoxes et les failles de ce tricheur compulsif, de cet addict aux cartes, de cet hypermnésique capable de vous débiter une suite de chiffres façon Rain Man. Jacques va user de ses talents pour aider Angèle (Zylberstein, pétillante), fliquette en escarpins, et accessoirement sa maîtresse. Sa mission ? Savoir si un obscur prof de maths qui se vante d'avoir déniché une solution infaillible pour s'en mettre plein les fouilles au Loto dupe ou non son monde. Et si oui, par quel miracle a-t-il coché les six bons numéros deux fois d'affilée ? L'intrigue captive, d'autant que Bénégui n'allonge pas, en guise de twist, une paire de sept mais une somptueuse quinte flush.

 

 

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